Ne pas se perdre de vu...n'est pas aisé.
Mon mari m'a avoué que notre discution lui avait fait du bien. De son côté il avait les mêmes doutes que moi. Il est rassuré de savoir que je l'aime et que je me battrais pour qu'il reste si jamais les choses tournaient mal. Comme quoi nous sommes si semblables parfois. Ses doutes l'ont amené à se protéger même s'il n'en a pas conscience et de ce fait il s'est éloigné de moi. Je l'y ais fortement aidé en étant assez négative et de par mes humeurs de mégère.
Hier soir il a eu une tendre attention, il a cuisiné et rapporté une bouteille de champagne pour fêter nos anniversaires. 70 ans à nous deux...
Il vit bien ce cap. Moi un peu moins. L'an prochain je passe du côté obscur de la force et me rapprocherais gentiment de la quarantaine. Je ne m'en sent pas le caractère et en même temps qu'elle en est le caractère??? bah je ne sais pas trop. Ce que je sais en revanche c'est que j'ai toujours l'âme d'une adolescente. Arrivera un temps où ce que je suis à l'intérieur ne sera plus raccord avec l'extérieur...
Notre fille a eu des nuits difficiles ses 4 derniers jours. Nous soupçonnons les dents. A cela s'ajoute un rhum depuis hier. Nez bouché plus position allongée égal nuit très agitée. Avec mon mari on se partage les levés de façon tacites. Le partage est inégale mais il se rendors plus facilement. Du coup je prend le relais à partir de 5h de matin. Ainsi il peux tenter de dormir au moins 3 heures sans être dérangé et quant à moi, me levant de toute manière à 6h30, cela raccourci juste un peu ma nuit.
J'espère que cela ira un peu mieux aujourd'hui pour la poupette car elle est crevée, du coup plus irritable et beaucoup moins patiente. Dejà que la patience n'est pas son fort...Elle a hérité ça de ses 2 parents, elle ne pouvait donc pas y échapper.
Nous replongeons dans les tentatives de FIV ICSI mi-février si tout va bien. Je suis assez perplexe. très envie d'avoir un second enfant, de vivre une deuxième grossesse. Mais inquiète des conséquences. Comment vais-je gérer 2 petits bouts? Vais-je être aussi fusionnelle qu'avec notre fille? Comment ne pas laiser la grande, ou à l'inverse lui accordé trop de temps au détriment du second? Pas simple du tout. Et puis notre couple dans tout ça? Et moi? Vais-je être à nouveau cet être acariâtre? Ne serais-ce pas là aussi l'oppportunité de retourner voir la psy qui m'avait suivi lors des premiers essais? Elle m'aidera peut-être à accepter les si grandes différences entre mon mari et moi concernant nos bout de choux? Beaucoup de questions peu de réponse. Et puis il se peut que cela ne fonctionne pas. Là je sais que je serais blessée et triste même si j'ai décidé de laisser la vie faire. ça marche tant mieux, ça ne marche pas et bien c'est que cela devait être ainsi. Très facile à dire, mais dans la pratique un peu plus compliqué de s'y plier.
Un deuxième petit nous, ce serait formidable et mon bonheur serait complet!!!
Mon mari pense que j'ai du mal à être heureuse alors que selon lui j'ai toutes les raisons de l'être. Il se trompe. Malgré mes humeurs il est vrai, souvent sombres, je suis heureuse. je suis mariée à un homme que j'aime, nous avons une magnifique petite fille. J'ai un travail même si celui ci est pour une durée déterminée. Une ombre à ce tableaux cependant, un mari trop absent. Il est difficile de lutter contre ces chemins côte à côte que prennent nos vies, et qui ne se croisent qu'occasionnelement. Il est ainsi très aisé de perdre l'autre de vu, ainsi que les sentiments. On n'évolu pas ensemble mais l'un à côté de l'autre.
Je pense que cela doit être vrai pour bien des couples, juste que pour nous cela est poussé à l'extrême. D'ici quelques mois la situation devrait changer. Nous verrons cependant je crois qu'il serait bon de ne pas perdre de vu mon mari et l'amour que je lui porte, et laisser ma colère, mon resentiment s'apaiser afin de qu'ils disparaissent pour laisser place à des agacements communs comme dans tous couples.